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MARCHE POUR LE CLIMAT À BRUXELLES : UN COMBAT COMMUN

Le 5 octobre 2025, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont convergé vers le centre de Bruxelles pour participer à la Marche Climat, une action collective orchestrée par la Coalition Climat qui rassemble plus de 100 ONG, syndicats, associations, afin de rappeler l’urgence d’une politique climatique audacieuse et juste.

Parmi les voix qui se sont élevées, notre syndicat était présent, aux côtés d’autres forces sociales, pour exprimer à la fois une revendication écologique et une exigence sociale. C’était l’occasion de rappeler que les enjeux climatiques sont aussi des enjeux de justice, de santé, de conditions de travail et de solidarité.

Une mobilisation massive pour relier le social et l’environnemental

Selon les organisateurs et les forces de l’ordre, entre 20 000 et 30 000 personnes ont défilé dans les rues de la capitale. Tout au long du trajet, des prises de parole, de la musique, des pancartes, et des slogans ont rythmé la marche, afin de maintenir un message fort et visible pour les décideurs politiques.

Le climat n’est pas une question marginale. Les conditions de travail, la précarité énergétique, l’injustice climatique, les catastrophes naturelles touchent avant tout et particulièrement les plus vulnérables. Être avec les travailleurs dans la rue, c’est affirmer que la justice sociale est indissociable de la justice climatique.

Les manifestants ont rappelé aux autorités que le temps presse. Que les promesses climatiques faites les dernières années doivent se concrétiser : il n’est plus acceptable de continuer à soutenir, directement ou indirectement, les industries fossiles par des avantages fiscaux ou des subventions déguisées. Au lieu d’aggraver les inégalités, la transition doit protéger les travailleurs des secteurs les plus exposés et garantir que les bénéfices du changement soient équitablement répartis.

 

Les revendications au cœur de la marche : climat et justice sociale

 

Les manifestants demandaient notamment :

  • La fin des subventions aux fossiles : estimée à quinze milliards d’euros par an selon la Coalition Climat.
  • Un redéploiement des fonds publics vers les investissements verts: rénovation énergétique, transports publics, égalité d’accès à l’énergie.
  • Des objectifs climatiques renforcés, cohérence avec l’Accord de Paris.
  • Une réorientation des priorités politiques : santé, bien-être, environnement, équité doivent peser autant que les intérêts économiques à court terme.

Notre syndicat s’est inscrit dans cette démarche : pour nous, la transition écologique ne peut pas se faire au détriment des travailleurs. Elle doit être juste, inclusive et socialement distribuée.

 

Du boulevard à l’entreprise : poursuivre l’action

 

Participer à une marche est important, mais ce n’est qu’une étape. Pour que le message ait un impact durable, nous devons prolonger la mobilisation dans nos actions syndicales, au quotidien, dans les entreprises. C’est tout le sens du travail de la Cellule environnement de FAST, qui accompagne les délégués et militants pour faire de la transition écologique un levier syndical concret :

  • des formations sur la transition énergétique, la biodiversité, ou encore le lien entre santé, alimentation et environnement ;
  • des outils pédagogiques pour comprendre les impacts climatiques et agir au niveau de l’entreprise ;
  • des temps d’échange entre militants pour partager des expériences, identifier des leviers d’action et construire des revendications communes ;
  • un soutien pour les délégations qui veulent proposer des pistes concrètes d’amélioration.

 

Parce que la transition écologique ne se fera pas sans les travailleurs ni sans leurs représentants, FAST continue à œuvrer pour une transition juste, à la fois sociale et environnementale.